NAZARÉ BIG WAVE CHALLENGE 2025

Avatar RIPITUP | décembre 16, 2025

Nazaré Big Wave Challenge : quand l’océan et la technique décident

Sur la mythique Praia do Norte à Nazaré, l’océan impose toujours sa loi. Cette année, le Nazaré Big Wave Challenge a une fois de plus réuni les meilleurs surfeurs de grosses vagues. Lucas “Chumbo” Chianca s’est encore imposé pour la cinquième fois, mais l’événement a été marqué par bien plus que son sacre.

Mais la plus grosse note de la journée est revenue à Nic Von Rupp, auteur d’une vague exceptionnelle qui restera comme l’un des temps forts de cette édition. Au classement, Clément Roseyro, vainqueur sortant, complète le podium et permet même à son duo avec Von Rupp de remporter le classement par équipes pour la deuxième année consécutive.

Justine Dupont, patronne chez les femmes

Côté féminin, Justine Dupont a une nouvelle fois marqué les esprits. Engagée, fluide et solide dans des conditions exigeantes, elle signe la meilleure performance féminine de la journée. À Nazaré, elle continue d’écrire son histoire, vague après vague, au sommet du surf de grosses conditions.

Sanchis et Sahyoun : du Maroc à Nazaré, sans détour

Parmi les riders présents, Benjamin Sanchis et Jérôme Sahyoun faisaient leur retour tout juste après avoir scoré un swell exceptionnel au Maroc. À peine le temps de souffler : alertés par la WSL, les deux Français sautent dans le premier avion direction le Portugal, prêts à remettre ça sur l’un des spots les plus engagés du globe. Une enchaînement express, à l’image de la vie de ces chasseurs de houle, toujours sur la route quand les conditions s’alignent.

Mais au cœur de la compétition, alors que la deuxième phase battait son plein, un couac technique a bouleversé le déroulement. Une panne critique est survenue : des défaillances graves dans le système de communication, causées par des problèmes sur des câbles électriques essentiels. Rapidement, la situation est devenue ingérable, et la WSL a dû arrêter la compétition, frustrant certains surfeurs qui rêvaient d’une remontée spectaculaire.

Nazaré reste un théâtre où l’imprévu règne, qu’il vienne de l’océan ou de la technique. Et même si cette édition s’est terminée sur un coup du sort, elle rappelle que les histoires de Nazaré se vivent toujours à la frontière de l’extraordinaire.

Regardez plutôt ce que ça donne – images à couper le souffle garanties.


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